Death Note, papier et animé

J’ai lu le tome 7 il y a quelques temps déjà, mais une crise de flemme aigüe m’a empêché d’écrire mes impressions. Je vous le dis tout de suite, la suite de l’article spoil un tout petit peu. ‘Fin bon, je sais pas si on peut vraiment appeler ça du spoil, vu le nombre de personnes qui ont fini l’anime.

Donc voilà, je vais être direct, je suis relativement déçu, à cause de deux choses. Coupable numéro 1 : le rythme. N’ayant vu que les 18 premiers épisodes de l’anime, c’est à dire jusqu’au début de l’histoire avec Yotsuba (pas celle avec les cheveux verts), je ne parlerais donc que de cette partie. Lire Death Note quand on l’a déjà vu en version animée, c’est assez soporifique. Le suspens est pratiquement inexistant, puisque je sais déjà ce qui s’est passé. Rajouter à ça des dialogues plus ou moins longs, expliquant les tenants et les aboutissants de chaque pensées des personnages, et on se retrouve avec un rythme assez lent, que je n’apprécie pas énormément. Le manga me fait cent fois moins vibrer que sa version animée.

Deuxième déception ; l’histoire. L est mort, Watari aussi, mais lui, c’est pas grave. Deux gamins entrent en scène, un chouilla moins charismatiques que L, même si c’est dur de juger en quelques pages. Je trouve que l’histoire a pas mal perdu de son charme depuis que le duel L vs Kira s’est fini. L’arc avec Yotsuba était un peu trop tiré par les cheveux. Une impression de too much, comme si Oba avait voulu rallonger le manga.

Cela dit, Death Note version papier reste quand même un bon divertissement, même si je m’éclate beaucoup moins que devant l’anime. Pour finir, un petit hs, juste pour dire que j’ai enfin lu Azumanga Daioh. Du bonheur en barre d’une tonne. Voilà, c’est dit.